La guerre des langues : le mensonge du Soft-Power
Il est difficile de définir ce qu'est être Français. Je me souviens d'une vieille émission où un chroniqueur quelconque brandissait sa carte d'identité devant la caméra avant d'ajouter : "c'est ça, être français !". D'autres parleront de culture, de traditions, de l'histoire, des valeurs républicaines, etc. Pour ma part, je suis Français parce que je parle le français. Pas patriote pour un sou, je revendique cependant avec fierté ce goût pour ma langue maternelle. Et c'est ainsi que je vis ma nationalité et ma citoyenneté. Emil Cioran ne disait-il pas : "On n'habite pas un pays, on habite une langue. Une patrie, c'est cela et rien d'autre." Dans un de mes précédents articles, je me suis longuement épanché sur la nécessité du vocabulaire pour vivre son individualité, parfois avec beaucoup de sévérité pour mes contemporains. C'est pourquoi je ne vais pas m'éterniser ici en répétant les mêmes...