"Conversation avec Blanchot. Je lui dit : L'expérience intérieure n'a ni but ni autorité, qui la justifient. Si je fais sauter, éclater le souci d'un but, d'une autorité, du moins subsiste-t-il un vide. Blanchot me rappelle que but, autorité sont des exigences de la pensée discursive ; j'insiste, décrivant l'expérience sous la forme donnée en dernier lieu, lui demandant comment il croit cela possible sans autorité ni rien. Il me dit que l'expérience elle-même est l'autorité. Il ajoute au sujet de cette autorité qu'elle doit être expiée. "
Introduction Il n'y a rien d'original dans le fait de préférer les méchants aux gentils dans les films, surtout quand on a onze ans. Quand j'avais cet âge (sans doute un peu moins), j'aimais discrètement écouter aux portes les conversations des adultes. Ce soir-là, un ami de mon père qui avait un jeune fils s'étonnait, se questionnait à propos de l'attrait de ce dernier pour le mythique Dark Vador dans la saga Star Wars. Il se demandait pourquoi il ne s'identifiait pas davantage à Luke, ou pourquoi pas à Han Solo. Voilà une règle qui ne semble pas être une exception : si les héros gagnaient à la fin du film, les méchants gagnaient et gagnent encore le coeur du public, et ce quel que soit l'âge. Moi-même étant enfant et adolescent, les personnages de méchants me semblaient plus charismatiques, mieux écrits, plus attachés à leurs idées et valeurs, et posant un regard plus "réel" sur le monde qui les entoure. En ce qui concerne le...
" Have I ever been here before ? is it better that I don't know ? Have I anything left but fate Can I trust in my destiny Is it out of my hands to see Must I live by the hand of fate is it playing a trick on me Is it making me think I'm gonna be somewhere in the past with love I thought was gone for good It's just that I'll never see the day if you're another world away That I'll never see the day if you're a million miles away Who holds all the aces in the hand of fate? "